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BD3 en Chine, en cours de construction

29 avril 2009

06 avril, grande muraille

Chine___Grande_Muraille_01

Chine___Grande_Muraille_02

(Tian)

gusmuraille

Dernière soirée à Pékin (enfin c'est ce qu'on croyait)

sidecar

Louise


Marie: Une journée infinie. (Qui a d'ailleurs commencé le 5 avril...) :

"On a vu le soleil se coucher sur la colline du charbon, dans le vieux Pékin, et on le voit se lever sur les buildings du nouveau . Les arbres dansent, imitant les chinois qui font leurs exercices. Ou bien est ce l'inverse?"

"La grande muraille, son serpent de chemins, ses montagnes. Les morceaux de chair fripée qui vrillent, dessinent et s'étendent. Un panorama rythmé jusqu'au bout de la vue. Orné de chemins, d'arbres. Ceux là d'ailleurs. Les arbres sont des chinois. Ils sont rangés, enracinés dans leur caractère, là où ils doivent être. Ils sont fous. Les chinois c'est des arbres. Ils tiennent, sont unis en eux mêmes par un même tronc par lequel, quoiqu'ils fassent, circule leur souffle. Robuste base, inébranlable, qui les pousse dans des mouvements et des voix maîtrisés, lents, efficaces."

"Une journée interminable. Qui décide de continuer. Du matin jusqu'au temple, puis déambulant par la colline, pour continuer vers des retrouvailles. Une rencontre nouvelle, surréaliste. Dans des endroits sans murs ni toits. Tout ouverts. Qui nous emmène sur les rues bling bling d'un lac, puis dans un jeu d'adresse qui nous échappe, pour finir dans un hotel étrange, orné de lustres, surveillé, où les jeunes , soûlés au thé, au jus de pastèque et aux chansons kitchs dans des décibels faramineuses, passent une nuit acharnée. Cette interminable virée croyait s'échouer sur les reflets des buildings, qui répondent au soleil, mais pour l'instant, elle continue sa dérive, au sommet d'une muraille millénaire.
Mes pieds son en compote. Mais mes pieds sont si petits ici. Y'a le vent qui me fait la bise. Et la muraille qui galope jusqu'au bout de la vue, sur l'arrête des montagnes. Y'a les rizières. C'est orange. C'est brun, gris. La muraille elle est flexible. Elle épouse ses montagnes, se pose dessus avec une harmonie déroutante. Elle a germé avec elle. Elle n'a pas pu naître après. Ce temps qui le sépare ne peut pas  exister. Ici, il ne signifie plus rien. Comme s'il n'avait jamais rien voulu dire. Il s'oublie un peu celui là. Il s'endort sur ce constat, elles vivent ensemble et c'est tout. Elles ne sont qu'une seule et même vue, qu'un seul et même étalage de notre petite compote. Mes pieds sont si petits.
Je me sens vivante, pleine, entière. Pleine de moi de nouveau. Un moment entier. Ma chair vibre à chaque passage du souffle du vent, mes yeux crient à chaque seconde mes pieds... Mes pieds sont sûrement en train de m'insulter mais ils me parlent!"

                                                                                                 

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29 avril 2009

05 avril, Beijing

Parc Beihai

parcbeihai

                                                          Louise

Le soir rendez vous à la colline du charbon pour le coucher de soleil

Louise :

collineducharbonanimation

(ici deux sortes d'animation : la chorale en arrière plan, les gens se rajoutent au fur et à mesure et c'est magnifique et en avant plan, deux groupes jouant à un jeu chinois qui consiste à se passer un volant/balle de jonglage avec les pieds.)

collinecharbonvueville

(un beau contraste entre la ville et les portails traditionnels)

Marie:

L_arbre_du_temple_du_pic_de_l_est

Un_coucher_de_soleil_sur_la_colline

29 avril 2009

04 avril, Beijing

Où étiez vous?

Marie, le matin, elle était sur...

Le_ruban_de_la_colline

Les_chanteurs_de_la_colline_du_charbon


"Au sommet de Pékin. L'immensité de la cité interdite. La succession, superposition de ses toits, n'est qu'un petit grain minuscule dans ce tas d'immeubles, de maisons, de rues, de lacs, d'arbres, de pierres, de chinois. La ville s'étend à perte de vue, comme si même une fois qu'on ne la voit plus, elle continue jusqu'au bout... Partout autour, elle grappille, habite le paysage.
Mes chanteurs d'en bas sont venus me voir pour mes dessins. Ils me parlent, m'expliquent, mais je comprends rien. Ils argumentent, j'écoute. L'un d'eux écrit sur mon carnet. Je lui réponds, il sourit. Les autres rient, me font des pousses en l'air. Ils sont curieux. Finalement, on écoute ensemble. Moi au milieu d'eux. Ces chinois de l'autre bout du monde et d'une autre génération. On écoute cette chanteuse, la seule femme du moment, qui envoie ses décibels en suivant, en guidant les musiciens. La musique est l'élément qui nous relie chaque fois. Hier Li Xing Hua me jouait du blues pour que je chante, et aujourd'hui, malgré l'incompréhension des visages quand ils essaient de me parler, on écoute. Et là, on est au même endroit. A ce moment là, on s'est rejoints quelque part loin de Pékin, loin de cette colline. Ils sont chaleureux et touchants. Ils m'invitent avec eux, dans leur moments, ils observent mes réactions, avec un plaisir que je devine sur les faussettes qui cernent leurs sourires."

Les_feuilles_de_la_colline

"Un samedi à pékin. Le peuple chinois est dehors. Sous le soleil. Il noircit les rues, les parcs. Le week end, institution universelle fait sortir les gens d'un cycle. La ville est en ebullition. Mes oreilles sont pleines de cette langue qui vient d'une autre partie de la bouche. Plus profonde. Des groupes à casquettes colorées, des enfants qu'on tient par la main, des poses devant les appareils photos, des drapeaux qui guident des groupes, des enfants qui courent, des jeunes qui tiennent la main à des vieux, des poussettes, puis le hutong. Des visages poussiéreux. Plus de touristes. Des vélos rouillés, des gens assis dehors, sur de vieux fauteuilles, des vieilles chaises, des odeurs puissantes qui traversent jusqu'à loin, des fringues étendues partout, un patcworks de maisons en bordel, du ciment, des flaques de boue, des gens accroupis, des cannes soutenant des vieux bossus aux visages marqués, une petite sorcière avec un chapeau zébré, des dents qui manquent, de la poussière..."

Et l'après midi au 798, Le centre d'art contemporain chinois

Le_798_2

Le_798_3

Le_798_4

le_798_13

Le_798_1

Et en début de soirée, Marie était...

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29 avril 2009

03 avril, Beijing et CAFA

Funky

22 avril 2009

02 avril, Beijing

A pékin comme à Nankin, y a des chiens , y a des chiens

Marie:

Le_Daoshi_qui_dort

La_porte

Les_poissons

Ceci_n_est_pas_du_th_

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22 avril 2009

01 avril, Beijing

Petit portrait des Hutongs, quartier où se situe notre hôtel

hutongs2

hutongs

Louise - Un quartier mal fréquenté où trainent de nombreuses bandes

bandedealer

(c'est faux bien sûr)

Parc Beihai

lanterneparcbeihai

                                                        Louise


Marie: "Y'a des gens"

 Le_temple_des_lamas

Le_temple_des_lamas_2

Le_temple_des_Lamas

Le_flutiste_du_lac

Les_joueurs

22 avril 2009

31 mars, Beijing

Louise -  Je trouvais Shanghai assez moche,  j'avais peur pour Pékin mais j'ai vite été rassurée.

collinecharbonarriv_ep_kin

arriv_e___pekin

pekinmarietianmartincul

Louise - En allant vers l'hôtel, nous passons par un petit parc où sont accrochées aux arbres, quelques cages contenant des oiseaux. L'oiseau est apparemment l'animal domestique préféré des chinois, ils les "promènent" dans de magnifiques cages qu'ils balancent d'avant en arrière en marchant...Assez poétique mais peu charmant..

parcoiseaupekin

La cité interdite

toitsciteinterdite

gusciteinterdite

tortueciteinterdite

gusheronciteinterdite


citeinterditemarie

Louise


mariesophieciteinterdite

dessinsolciteinterdite


Marie:

"Mes pieds puent, mes cheveux me grattent, mes épaules m'insultent en concert avec mes pieds. Beijing c'est immense. Mais tout calme dans le matin. Tout posé. Même l'air a l'air calme et doux quand le vent passe sur nos joues. Les chinois s'arrêtent dés qu'ils nous voient arrivés. Ils nous observent en souriant et en commentant. L'hôtel est perdu au milieu d'un hutong. Petite ville basse. Un labyrinthes de vieilles petites maisons et de travaux, tout prés de la cité interdite et de la colline du charbon. Y'a le soleil, la poussière, les petites échoppes qui vendent d'étranges beignets garnis, une toute petite superette avec du vrai thé vert, des vélos partout, suivis d'une remorque, de planches, d'un tas de bois. Y'a aussi des lampions et des signes chinois collés, brillants, sur toutes les portes. Tout à l'heure, y'avait l'horloge de la gare qui chantait. Une musique toute entière, qui plonge quelque part. En regardant autour on est variment ailleurs. Tout est autre. Même ces gens, ils n'ont pas la même forme, les mêmes voix, les mêmes attitudes. Ils ont des nouveaux sourirent. Et même sans tout comprendre, parfois de douces attentions. Entre un drôle de respect et une sacrée fascination, les échanges sont émouvants."


Le_premier_resto___P_kin


La_cit__interdite


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"Autour de la cité interdite y'a des attrapes touristes, des enfants qui savent à peine marcher mais qui savent mendier en disant "Hallo", des mamans qui leur miment des gestes de pitié, des musiciens aveugles, des chauffeurs de pousse pousse qui nous disent "hallo", "Comment ce va?", y'en a un qui danse avec moi. Y'a des vieux avec des cannes, des parcours sur la grande muraille de Chine "hors circuits touristiques", des groupes avec des drapeaux et des casquettes. Des japonais qui veulent être pris en photos avec des occidentaux, des chinois qui prennent des occidentaux en photos, qui nous regardent, nous dévisagent, Toujours. On est comme des bêtes curieuses qu'ils observent sans complexe, sans tabou, sans distance. Ils s'approchent tout près. Pour nous regarder, ils arrêtent tout. Quoiqu'ils fassent, ils arrêtent..."

 

22 avril 2009

30 mars, Shanghaï

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"Shanghai c'est gigantesque. Effervescent, en ébullition. Tout plein. Les chinois s'agitent, se croisent dans tous les sens. Des sens anarchiques, tout est permis, mais pas de bousculade. un flot qui porte. Chacun suit sa route quelques soient ses détours. Les fils électriques sont comme d'énormes pelotes de laine emmêlées. Dans tous les sens. Elles s'accrochent aux arbres, se reposent dessus, s'amassent au coin des immeubles, d'où elles se dispersent en réseaux mélangés. Dans tous les sens. Les klaxons, Les voix qui s'élancent pour se mêler aux autres, aux cloches, aux sonnettes de vélos, aux moteurs, dans tous les sens. Suspendues au dessus de ces têtes si basses, des panneaux, des écrans géants qui laissent défiler des pubs. Gigantesques. Partout autour, ça bouge dans tous les sens."

Marie

 

Hello Shanghai

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Excursion sur la rive d'en face : Pudong.

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Louise - Nous voulions monter au sommet d'un des buildings mais le tarif se révèle plus élevé que prévu, Ben et Martin y
vont quand même.


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A Pékin, l'horizon ressemble un peu à un graphique de stat. (Tian)


Louise - A coté du guichet pour monter, surprise ! Une magnifique statue en cire de Jackie Chan, occasion à ne pas rater.


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Louise - Petite pause dans un des parcs de Shanghai. Les bambous portent, comme les arbres chez nous, des petits mots doux ou non gravés en chinois. C'est classe mais on comprend rien.


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Aurore - à Shanghai, Tian, Tiffanie, Martin et moi avons trouvé un petit quartier magnifique :

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(Tian)

Louise - A la gare de Shanghaï, on va prendre un train de nuit pour Beijing/Pékin

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Louise - Les chinois ont des petits pieds...Je n'espère pas trouver des chaussures avec mon 41, ou alors pour homme.

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                                                                                                                               Louise

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Marie
 

TIFF
22 avril 2009

29 mars, Shanghai

En sortant de l'avion, on a pas le temps de s'en remettre qu'on se retrouve au milieu de buildings à perte de vue, de centaines de chinois partout, de publicités super kitches, des vélos, motos électriques, des fils électriques qui bouchent le ciel, des vêtements qui pendent de partout et tout le monde qui nous regarde.. bref on se prend un fameux truc dans la gueule! SNV30555SNV30632SNV30610SNV30613SNV30646 TIff
22 avril 2009

Présentation du voyage et du groupe

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